PARIS : Le marché VUL a presque compensé sa perte de 2020
Alors que le marché VUL global a du mal à compenser le net recul de 2020 (-16 %), avec une reprise à +8 %, le marché des VUL carrossés, qui représente 13 % du marché VUL global, a presque compensé sa perte de 2020 (-20 %) par une progression quasi similaire (+19 %), à 56 662 immatriculations.
Depuis vingt ans, seule l’année 2019 affiche un meilleur score avec 58 977 unités. Le principal segment (39 %), les bennes, présente son meilleur niveau en nombre depuis vingt ans, grâce à une forte progression à plus de 22 000 unités, au regard d’un exercice 2019 à 21 729 unités bénéficiant de la bonne tenue du marché BTP. Les plateaux, complétés par les Pick-up, marché mixte en termes de typologie de véhicules, pèsent 33 % du marché des VUL carrossés et sont repartis sur un trend de croissance forte, sans pour autant revenir sur les bases de 2019. Avec 18 506 immatriculations, ce millésime se situe juste derrière les années 2016 à 2019, période faste pour ce marché.
Les véhicules frigorifiques (13 % des immatriculations de VUL carrossés) ont presque compensé le retard sur 2019, année record pour les immatriculations de ce segment, situation qui peut s’expliquer par la santé d’un marché agroalimentaire qui aura vu le développement du e-commerce s’appliquer à ce domaine.
Le Transport en Commun de Personnes et les ambulances réalisent le meilleur score des vingt dernières années, sans pouvoir affirmer qu’il s’agit d’une conséquence de la pandémie pour cette activité hors cycle économique. Au global ce segment conserve un potentiel et des fondamentaux solides que la transition énergétique ne devrait pas entraver, cf. les effets de substitution possibles VUL / VI dans la logistique urbaine