PARIS : Croissance – La contribution des entreprises réunies en clusters (Filex France 2021)
A l’issue d’une enquête menée auprès de 13 000 entreprises réunies en 50 clusters, France Clusters invite les investisseurs à s’impliquer auprès de 700 PME industrielles innovantes à forte croissance.
En 2020, France Clusters lançait une enquête sur le rôle des clusters/pôles dans la gestion de la crise et la relance économique. Cette investigation a montré la vitalité des entreprises réunies en clusters/pôles, leur résilience, leur agilité mais aussi leurs besoins, suite à la crise sanitaire.
Cette année, France Clusters a souhaité donner un coup de projecteur sur les entreprises en clusters qui par leur croissance importante sont parties prenantes de la relance économique et d’une ré-industrialisation au profit des territoires. La démarche a consisté à identifier les PME industrielles innovantes à forte croissance. Les résultats appliqués à l’ensemble des 80.000 entreprises en cluster/pôles laissent présager que 1.500 entreprises verront leur chiffre d’affaires annuel croitre de plus de 10%, pour les trois prochaines années. Parmi elles 700 sont identifées comme des PME innovantes de forte capacité de croissance.
Ces estimations prometteuses sont toutefois tempérées par les difficultés que les entreprises membres des clusters/pôles rencontrent pour :
· Recruter et trouver les bonnes compétences : 24 000 entreprises du réseau sont en peine : 51%* des répondants déclarent que 60 à 100% de leurs entreprises ont des recrutements en cours et/ou cherchent des compétences ad hoc.
· Trouver les fonds propres nécessaires à leur développement à l’international : 83,7% des répondants disent que des entreprises de leurs réseaux sont à la recherche de fonds propres
· Trouver des fonds propres adaptés à leur situation : 34,8% des répondants affirment que leurs entreprises ont besoin de nouveaux outils de type capital innovation « late stage« *
Afin de répondre aux besoins les plus criants de ses PME, France Clusters annonce la mise en place de deux démarches :
Recrutement et embauche : France Clusters annonce la mise en place d’un partenariat avec les Ecoles de production[1] pour aider leur déploiement, les rapprocher des réseaux territoriaux de PME et faciliter le recrutement de compétences adaptées à leurs besoins.
Levée de fonds : France Clusters plaide pour la création d’un ou plusieurs « fonds d’innovation late stage », voire d’un fonds de fonds pour accompagner certains véhicules financiers existants vers cette cible de projets industriels. Ce besoin avait également été fortement identifié par l’étude-expérimentation menée sur le même sujet par France Clusters, la Banque des territoires et l’ANCT dans la cadre de « Territoires d’industrie » en 2020.
Xavier Roy Directeur Général de France Clusters « invite les fonds à investir dans ces 700 entreprises qui non seulement portent des projets industriels prometteurs mais bénéficient en plus d’un potentiel de développement optimal compte tenu de l’appui inconditionnel accordé par les clusters et pôles de compétitivité ».
Pour Sylvain Boucher, élu Président de France Clusters le 27 octobre 2021, « l’écosystème coopératif des clusters/pôles génère des entreprises prometteuses ; les doter des fonds dont elles ont besoin leur permettront d’être pleinement partie prenante de la croissance et du développement des filières stratégiques dans le cadre de France 2030. »
1. Capital développement Le capital-développement investit en fonds propres dans des entreprises matures dont la rentabilité est avérée par les 3 derniers bilans
2. Capital innovation « late stage » : Capital investissement dédié aux projets innovants dont la R&D est validée, les premiers clients identifiés, n’affichant pas encore de rentabilité pour cette nouvelle activité industrielle ;
3. Quasi-fonds propres Obligations convertibles ou prêts participatifs, les quasi-fonds propres peuvent pour certains être transformés en fonds propres. Le prêt participatif est un emprunt de haut de bilan, inscrit comptablement comme tel, assimilé à des quasi-fonds propres.
4. Fonds de dettes La dette privée est une solution de financement alternative et complémentaire à la dette bancaire. Elle est gérée par des fonds d’investissement.