PARIS : Etude Medelse, l’Agent des professionnels de santé sur l’exercice en libéral
Dans cette période post-covid qui a bousculé les modes de travail et nos attentes, les salariés de tous secteurs n’hésitent plus à revendiquer le droit à l’épanouissement professionnel et personnel.
Et c’est d’autant plus le cas, dans le domaine de la santé où ces métiers de soignants sont encore plus portés par la passion et la vocation. Ils ont été nombreux à vouloir abandonner leurs emplois, lassés du manque de reconnaissance et des conditions de travail difficiles. Force est de constater que ces difficultés durant la pandémie ont amené l’exercice libéral à se développer dans ces métiers.
La pratique en libéral attire de plus en plus les soignants :
· pour la relation avec les patients (98%),
· pour l’indépendance
· la possibilité de gérer eux-mêmes leur planning (94%).
Comme nous l’indique la dernière étude publiée en septembre par Medelse, l’agent des professionnels de santé. Et si la question de la charge administrative peut apparaître comme un frein pour quelques-uns, elle ne remet pas en cause l’exercice en libéral.
L’exercice en libéral s’affirme donc comme LA solution pour améliorer ses revenus, ses conditions de travail et devenir son propre patron.
Dans une récente étude, Medelse, l’Agent des professionnels de santé revient sur les principales raisons incitant les infirmiers à passer en libéral.
37 % des soignants interrogés indiquent que la charge administrative à l’hôpital est un facteur qui les a incité à passer en libéral (le parcours du soin du patient à enregistrer sur des logiciels parfois capricieux, les documents à remplir, les autorisations à obtenir, etc).
Mais pour autant, si les laboratoires et événements (festivals, vaccinodromes…) ont la préférence des infirmiers libéraux, l’hôpital est toujours dans le top 10 des établissements dans lesquels ils souhaitent exercer en vacations.
Les charges administratives en exercice libéral sont importantes mais ne prennent pas le pas sur les avantages.
Si on a tendance à penser qu’un soignant libéral a un travail répétitif et qu’il est seul, contrairement à l’hôpital, il n’en est rien. 89 % sont satisfaits par leur relation avec les patients mais aussi avec les autres professionnels de santé (médecins, pharmaciens, kinés, …). Ils ont la possibilité d’approfondir leurs connaissances et de poursuivre des soins techniques, par exemple en diversifiant leur activité libérale avec des vacations en établissements de santé, lors d’événements ou dans des unités mobiles.
Qu’ils soient titulaires en cabinets ou remplaçants, ils gèrent eux-mêmes leur planning et temps de repos, leur équilibre vie personnelle et vie professionnelle est ainsi plus adaptée. Leur niveau de revenus est également supérieur en moyenne à un exercice en hôpital (environ 2200€ dans les hôpitaux contre 3300€ en libéral).
Les libéraux trouvent petit à petit des palliatifs à la charge administrative :
Même si 81 % des soignants libéraux ont déjà recours à un comptable, les charges administratives sont là et représentent le point noir des libéraux. Les acteurs numériques de la santé l’ont bien compris puisque nombre d’entre eux proposent déjà des services de facilitateurs administratifs, comme Simply Vitale, MyAgathe ou encore Indy (ex Georges). Ces services d’assistance administrative (gestion des tournées, saisie des actes, télétransmission…) représenteraient un élément déterminant dans le choix d’une structure de missions pour 60% des sondés.
Même les plateformes de missions pour les libéraux, comme Medelse, proposent l’automatisation des contrats et factures d’honoraires pour les missions. La simplification de ces charges est telle que plus de la moitié des infirmiers libéraux préféreraient une rémunération journalière moins élevée, si la gestion administrative était totalement prise en charge (feuilles de soins, remboursements CPAM, paiements, …).
Plus de la moitié (55%) des répondants ont déclaré ne pas savoir qu’ils pouvaient recourir à ces sociétés et 60 % comptent y recourir de manière pérenne, leur permettant ainsi de diversifier leur activité et d’alléger leurs charges administratives.
Les avantages de l’exercice du libéral sont bien réels puisque 86% d’entre eux referaient ce choix s’il était à refaire, là où 40% des infirmiers en hôpital souhaiteraient changer de métier.
Enfin, si les différentes vagues ont eu des effets différents sur l’activité en cabinet, de plus en plus d’infirmiers diplômés d’état passent le cap du libéral. En une dizaine d’années, il y a une progression de la part des infirmiers travaillant en libéral, de 16% en 2012 à presque 18% en 2021. Et cette tendance se poursuit.
Méthodologie :
L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 384 répondants IDE libéraux, questionnaire mené entre Février et Juin 2021.
L’étude complète est accessible sur demande auprès de l’agence Oxygen : vivien.m@oxygen-rp.com
À propos de Medelse :
Startup créée il y a 5 ans sur un constat simple, celui de l’absence de plateforme entre l’offre de postes et les candidats dans le monde de la santé. Medelse se propose d’être l’Agent des professionnels de santé en les accompagnant dans leur recherche de missions, de remplacements, de postes permanents, d’évolutions de carrières en France métropolitaine et DOM- TOM, en libéral ou salariat.
Offrant des centaines de missions et postes chaque semaine, les services de Medelse garantissent le strict respect des souhaits des soignants et leur anonymat jusqu’à la validation de leur choix.