MARSEILLE : Renaud MUSELIER signe les conventions d’engagement au quotidien pour des transports durables
Aujourd’hui, lundi 22 février, Jean-Baptiste DJEBBARI, Ministre délégué chargé des Transports, a signé avec Renaud MUSELIER, Président de la Région, le protocole d’accord portant sur 600 millions d’€ de travaux pour la sauvegarde des trains du quotidien à Marseille.
Suite à cela, Jean-Baptiste DJEBBARI, Renaud MUSELIER, Pierre COPPEY, Christian ESTROSI, Martine VASSAL, Marc GIRAUD, Jean-Marie BERNARD, Maurice CHABERT et Charles-Ange GINESY se sont engagés dans un partenariat prévoyant plus de 460 millions d’euros sur 10 ans afin d’améliorer les mobilités routières durables en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
A travers ces deux signatures, l’Etat, la Région, les Métropoles, les Départements et les acteurs publics, comme privés mobilisent plus d’un milliard d’€, issus du Contrat d’avenir pour Provence-Alpes-Côte d’Azur et s’engagent ainsi durablement afin de pérenniser les transports du quotidien au service des habitants.
Discours de Renaud MUSELIER
Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur,
Président de Régions de France
Engagement au quotidien pour des transports durables
Marseille
Lundi 22 février 2021
LES TRANSPORTS : LA PREMIERE DE NOS PRIORITES
Les transports sont la première de nos priorités. Je veux bien rappeler cet après-midi, notre engagement pour les Transports depuis 2015. Avec 1,2 milliard d’euros dédiés, le budget 2021, voté vendredi dernier, a confirmé la priorité donnée aux Transports dans nos politiques régionales.
Dans le Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020, la première priorité était consacrée à « dynamiser l’accessibilité multimodale » pour 870 millions d’euros, avec des projets emblématiques comme l’Etoile de Veynes, dans les Hautes-Alpes, ou la ligne Marseille-Gardanne-Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône.
Dans notre Plan Climat une «COP d’avance», voté en 2017, le premier axe donnait un cap sur « l’éco-mobilité », avec des opérations phares, telles que l’installation de bornes électriques tous les 100 kilomètres, et le dispositif « Escale Zéro Fumée ».
Dès le 30 mars 2020, face aux crises, qu’elles soient sanitaires, économiques et sociales, nous avons adopté un plan d’urgence de relance et de solidarité de 1,4 milliard d’euros dont 700 millions d’euros sont consacrés aux Transports, avec, notamment le Contrat de performance avec SNCF Réseau et le Plan Autoroute du Quotidien.
Le 9 octobre 2020, nous votions un Plan rebond, en partenariat avec l’Etat, pour la mise en oeuvre immédiate d’opérations, dont la création de deux plateformes combinées rail-route dans les Bouches-du-Rhône.
Le 5 janvier 2021, j’ai signé avec le Premier Ministre le Contrat d’Avenir 2021-2027, pour 5,1 milliards d’euros, dont les Transports restent la première des priorités. Aujourd’hui, avec la signature du Protocole « desserte fine du territoire » et du « partenariat pour des mobilités plus fluides et plus durables », c’est 1 milliard d’euros, sur 10 ans, qui seront investis sur le territoire, dont près de 400 millions pour la Région.
En cinq ans, nous avons changé le visage des Transports en région Sud. En 2016, le service proposé par nos TER étaient très mauvais. En effet, 20 % des trains étaient en retard, 10 % des trains étaient supprimés. Nous déplorions 15 000 actes de violences contre les biens et les personnes et 18 % de fraude. Face à cette situation, nous avons engagé un bras de fer avec la SNCF, et engagé des moyens très importants. Sur le volet judiciaire, les tribunaux nous ont donné raison alors que la SNCF nous demandait plus de 170 millions d’euros. Une bonne nouvelle pour les finances de la Région, mais surtout pour les usagers de nos transports.
Sur le terrain, ce sont plus de 100 millions d’euros qui ont été investis pour la sécurité avec :
– la multiplication par quatre des agents de police ferroviaire, dont les effectifs sont passés de 25 à 105 agents,
– le déploiement de 40 médiateurs sur les lignes les plus sensibles,
– la création de huit Equipes Mobiles d’Intervention regroupant Police ferroviaire, contrôleurs et agents d’escale et regroupant plus de 70 agents,
– l’installation de 1 000 caméras, dans les plus grandes gares et dans les trains,
– la coopération avec des policiers roumains durant la période estivale,
– l’expérimentation des portiques anti-fraudes à Marseille et à Nice,
– la création du Pass sureté qui permet aux membres des forces de sécurité de prendre le train gratuitement toute l’année
Et les résultats sont là. Désormais, 90 % des trains arrivent à l’heure, seuls 2 % des trains ont été annulés et nous enregistrons une augmentation de 14 % de la fréquentation, sur l’ensemble du réseau. De plus, la fraude a baissé d’un tiers, et les violences contre les biens et les personnes ont baissé de 10 %.
Dans le détail, les retards et annulations causés par l’exploitant ont été divisé par quatre. Ce qui prouve bien que la situation n’était pas irréversible, et qu’il fallait de la volonté pour faire changer les choses. Nous l’avons eu.
En 2021, nous voulons aller encore plus loin en renforçant ces moyens et en conventionnant avec la Gendarmerie Nationale pour la sécurisation de nos transports par cars.
Depuis le 1er janvier 2021, ce sont :
– 5 000 heures d’agents de la police ferroviaire supplémentaire,
– le doublement des équipes anti-fraudes dans les TER,
– l’augmentation de 25% du nombre d’équipes mobiles d’intervention dans les TER,
– le doublement des contrôles dans nos réseaux de cars interurbains et un conventionnement avec la Gendarmerie Nationale la formation des chauffeurs, des contrôleurs,
– la présence de gendarmes dans les véhicules et gares routières.
La crise du Covid-19 a marqué un arrêt dans ce développement du TER, même si les chiffres sont plus encourageants en région Sud qu’ailleurs en France. En effet, les abonnements ont baissé de 25 % contre 30 à 40 % dans d’autres régions, grâce notamment à l’abonnement «Télétravail».
Enfin, le nombre d’abonnement à notre carte ZOU! Etudes, qui permet aux jeunes jusqu’à 26 ans de prendre tous les réseaux régionaux pour 90 euros par an, a augmenté de 5 %.
Mais nous travaillons également à la sauvegarde des petites lignes et défense du monde rural.
En quelques années, nous avons ainsi rattrapé 20 ans de retard sur la performance et la sécurité de nos TER. Les premières victimes étaient les usagers qui n’avaient pas d’autres solutions et les territoires ruraux enclavés qui ne pouvaient pas bénéficier de moyens de transports surs, fiables et écologiques.
On l’a vu, les retards et suppressions de trains dus aux problèmes d’exploitation ont été divisés par quatre en cinq ans, mais il y avait encore des efforts à faire sur les infrastructures.
Nous avons donc signé en septembre 2020 un contrat de performance avec SNCF Réseau. Nous nous engageons à investir 350 millions d’euros sur le réseau en échange de « bonus-malus » sur la réalisation et les délais de travaux.
Et puis très concrètement, certaines lignes étaient menacées de fermeture définitive dès 2022-2023.
Nous avons donc négocié avec le Gouvernement un protocole « desserte fine du territoire » prévoyant 580 millions d’euros de travaux prévus d’ici 2032.
Il concerne 3 lignes de notre territoire :
– la ligne Nice-Breil-Tende, pour un montant de 246 millions d’euros et une période de travaux 2021 à 2032. Une vallée si durement touchée par les intempéries de l’automne. Cette ligne ferroviaire est une véritable ligne de vie pour les habitants. Elle ouvrira à nouveau au mois d’avril et nous avons assuré son avenir désormais. Ce sont en moyenne 1 000 personnes qui l’empruntent quotidiennement et qui pourront continuer à l’utiliser,
– la Ligne de la Côte bleue entre Marseille et Miramas, pour un montant s’élevant à 157 millions d’euros de travaux 2021 – 2032. Fermée en novembre, elle ouvrira le 25 avril. Ce sont en moyenne 1 500 personnes par jour qui l’utilise avec des pointes à 3 000 personnes en été,
– les 4 branches de l’étoile de Veynes. Vers Briançon, vers Grenoble, vers Valence et vers Aix-en-Provence, pour un montant de 177 millions d’euros de travaux 2021 – 2032. Avec près de 8 000 usagers par jour, ces lignes sont une composante indispensable des déplacements dans les Alpes.
Aucune ligne ni aucune gare n’auront été fermées pendant ce mandat. Et nous assurons l’avenir de toutes nos lignes pour plusieurs dizaines d’années. Je remercie tout particulièrement Monsieur le Ministre des Transports, Jean-Baptiste DJEBBARI, pour son investissement et sa confiance en la Région Sud. Ce protocole «desserte fine du territoire» s’inscrit parfaitement dans notre Plan Climat une « COP d’avance », en favorisant le train comme moyen de transport sûr, fiable et écologique. Il s’inscrit également comme l’un des projets phares du Contrat d’Avenir avec près de 600 millions d’euros d’investissement dont 246 millions d’euros venant de la Région Sud. Il est enfin un véritable outil d’aménagement du territoire en sauvant de la fermeture des lignes essentielles à la vie quotidienne de vallées, de bordures littorales, de départements entiers.
«L’Autoroute du Quotidien» est un projet concret pour des dizaines de milliers d’utilisateurs.
Nous l’avons vu, la promotion du train est un axe majeur de notre politique Transports. Mais nous n’oublions pas que plus de 60 % des déplacements quotidiens se font en voiture. Le train et la voiture ne sont d’ailleurs pas à opposer, ils sont complémentaires, et la solution aux problèmes de transports passe bien sûr par l’intermodalité.
Pour la première fois en France, nous avons réuni l’Etat, cinq départements, deux Métropoles et Vinci autoroutes pour intervenir sur 13 projets routiers et autoroutiers, trop longtemps laisser dans les cartons :
– le raccordement de la voie Mathis à l’A8 à Nice. La Métropole de Nice a engagé l’opération de première phase. La deuxième phase consiste en une tranchée qui reliera la voie Mathis à l’A8. Le montant des travaux est estimé à 70 millions euros et six années de travaux,
– le raccordement de la RM6202 à l’A8 Nice. La vallée du Var constitue une zone d’aménagement à fort potentiel pour la Métropole de Nice avec notamment l’Opération Plaine du Var. Le réseau d’échangeurs doit être complété notamment par un viaduc au-dessus du Var. Les travaux sont estimés à 28 millions d’euros pour cinq années de travaux,
– le réaménagement du diffuseur de Mougins. Ce diffuseur dessert les villes de Cannes, Grasse, Le Cannet et il est complétement saturé aux heures de pointe. Le projet consiste à l’élargissement à deux voies de la partie sud et à trois voies pour l’accès dans le sens Cannes-Grasse. Les travaux sont estimés à 4 millions d’euros pour trois années de travaux,
– les études pour la création de l’échangeur de Bréguieres. Dans la partie urbaine la plus dense, le trafic journalier sur l’A8 dépasse les 150 000 véhicules par jour. Depuis l’abandon du projet d’échangeur de Biot, aucune infrastructure ne permet une desserte de la technopôle Sophia Antipolis. Ce projet consiste à lancer les études et les procédures nécessaires à l’enquête publique. Le montant des études est estimé à 5 millions d’euros et quatre ans de procédure avant l’enquête publique,
– le désengorgement de l’échangeur de la Bocca. Le projet consiste à créer une nouvelle bretelle d’accès à l’autoroute A8, depuis l’avenue Saint Exupéry, à Cannes. Cet accès direct à l’autoroute, sans passer par les ronds-points au sud et au nord, va permettre un gain de temps important pour l’usager. Les travaux sont estimés à 18 millions d’euros pour six années de travaux,
– le car à Haut Niveau de Service entre Villeneuve-Loubet et Antibes. Le projet consiste à créer une voie dédiée aux cars à Haut Niveau de Service de la ligne régionale 230. Avec plus de 5 000 véhicules par heure, en heure de pointe, cet aménagement permettra de rendre plus attractif le recours aux transports en commun. Les travaux sont estimés à 30 millions d’euros pour six années de travaux,
– Etudes de la desserte de Signe et de son parc d’activité. Le projet consiste à réaliser une étude d’opportunité et de faisabilité technique pour la création d’un accès direct depuis l’autoroute A50. Les études sont estimées à 5 millions d’euros,
– création d’un échangeur sur la commune du Luc en Provence, sur l’A57. Le projet prévoit la réalisation d’un échangeur au Luc en Provence, raccordant la RD33 à l’autoroute A57. Cet ouvrage permettra aux communes environnantes d’éviter des congestions régulières sur le réseau secondaire, dont la traversée de l’agglomération du Luc en Provence. Les travaux sont estimés à 30 millions d’euros pour six années de travaux,
– la modernisation de la RN 85 entre La Saulce et Gap. Les travaux de la rocade de Gap sont déjà engagés et la Région a voté une enveloppe supplémentaire de 7 millions d’euros en décembre 2020. Au sud de cette rocade, il est nécessaire de moderniser la desserte de Gap depuis l’A51. En effet, des pics à 18 000 véhicules par jour sont atteints en été. Le montant de ces travaux est estimé à 30 millions d’euros et sept ans d’études et de travaux,
– L’antenne « Miramas- A 54 » de la liaison Fos-sur Mer-Salon-de-Provence. Le projet consiste à créer un barreau autoroutier entre Miramas et l’A54 pour desservir la plateforme CléSud, le Grand Port Maritime et une zone de 130 000 habitants. Le trafic actuel est d’environ 20 000 véhicules par jour. Le montant de ces travaux est estimé à 100 millions d’euros pour une entrée en service en 2027-2028,
– la fluidification du noeud A8/A51 à Aix-en-Provence. Le projet consiste en une reprise complète du noeud A8/A51 pour les circulations entre Marseille, Aix-en-Provence et l’A51 vers Gap. Les travaux sont estimés à 50 millions d’euros pour huit années d’études et de travaux,
– l’échangeur de Bonpas dans le Vaucluse. C’est un noeud routier majeur de l’agglomération d’Avignon avec 30 000 véhicules par jour en moyenne. Le projet consiste à mettre en continuité la RN7 et la RD900 et à créer un giratoire dimensionné pour les flux les plus importants. Un volet intermodalité est également prévu avec la création d’un parc relais et de voies cyclables. Les travaux sont estimés à 25 millions d’euros pour une mise en service en 2027,
– la connexion entre l’A7 et l’A9 à Orange. Le projet consiste à créer une bretelle d’accès direct entre l’A7 et l’A9. Aujourd’hui, ce sont 5 000 véhicules par jour qui sont obligés de sortir à Orange pour récupérer l’autre autoroute. Les travaux sont estimés à 60 millions d’euros pour sept années d’études et de travaux.
L’objectif de tous ces projets est à la fois de fluidifier et de sécuriser le trafic pour limiter la pollution due aux embouteillages et rendre encore plus sûres nos autoroutes.
Ce partenariat est une nouvelle étape de notre Plan climat une « COP d’avance ». En novembre 2019, nous signions avec Pierre COPPEY, Président de Vinci Autoroutes, notre convention « Autoroute bas carbone ».
Elle nous a permis la mise en oeuvre de réalisations très concrètes, comme :
– la création de lignes expresses sur les autoroutes, pour favoriser les transports en commun par rapport à la voiture individuelle,
– la création de bornes de recharges pour les véhicules électriques. Nous avions comme ambition en 2019 de proposer une borne tous les 100 kilomètres et nous sommes, aujourd’hui, à une borne tous les 35 kilomètres,
– la favorisation du co-voiturage par la création de parc relais,
– un partenariat avec le Conservatoire d’Espaces Naturels SUD qui a permis la création de réservoir de biodiversité, notamment aux étangs Des Joncquiers, le long de l’A51,
– la disparition des traitements phytosanitaires le long des autoroutes.
Avec la décarbonation massive du parc automobile, ces projets routiers participent à la transition écologique. C’est déjà une réalité. Pour la première fois en France, en janvier 2021, le nombre de voitures électriques et hybrides vendu a dépassé celui du nombre de voitures diesel vendu.
C’est là encore un des projets majeurs du Contrat d’Avenir, avec 460 millions d’euros sur 10 ans dont 240 millions par l’Etat, 110 millions par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et 110 millions par les Départements.
En région Sud, nous avons une «COP d’avance» aujourd’hui, grâce aux Transports. Notre Plan Climat une « COP d’avance » a été lancé en décembre 2017. Aujourd’hui, trois ans après, les résultats sont déjà là. Notre région a une COP d’avance.
ATMOSUD a mesuré ces effets sur la qualité de l’air entre 2016 et 2019. Les taches rouges et orange s’amenuisent prouvant une diminution des pics d’ozone et des émissions de particules fines.
Dans tous les domaines, que ce soit sur terre, en mer, dans le domaine du fer ou de l’air, nous avons su porter des innovations qui permettent à la fois de préserver notre environnement et de rendre un service de qualité à nos usagers :
– dans le domaine de la terre avec les premières lignes de cars 100 % électriques, longue distance, entre Aix-en-Provence et Toulon et entre Aix-en-Provence et Avignon et des lignes 100 % GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) entre Arles et Salon-de-Provence et entre Draguignan et Toulon,
– dans le domaine de la mer, avec le dispositif « Escales Zéro Fumée », ce sont 30 millions d’euros qui sont engagés par la Région et l’Europe pour développer le branchement à quai des ferries et des navires de croisières dans les Ports de Marseille, Toulon et Nice,
– en ce qui concerne le fer, nous avons obtenu la livraison de cinq rames neuves hybrides ALSTOM pour la ligne Aix-en-Provence-Marseille en décembre 2020, et nous avons commandé huit rames neuves hybrides pour les Chemins de fer de Provence,
– pour la qualité de l’air, nous participons à l’aide à l’acquisition de deux avions électriques ALPHA ELECTRO pour la formation des cadets d’Air France à Chateau-Arnoux. Ce sera la première école de pilotage d’Europe à utiliser des appareils certifiés 100 % électriques.
Et nous ne comptons pas nous arrêter là.
De nombreux projets verront le jour dans les mois et les années à venir avec :
– l’acquisition de 150 véhicules décarbonés dans le cadre du renouvellement de notre Délégation de Service Public des lignes interurbaines des Alpes-Maritimes. Ce sont 25 millions d’euros qui sont consacrés à cette transition intégrale d’une flotte unique en France,
– l’expérimentation de trains à batterie, BOMBARDIER, avec le premier prototype, dès 2023 sur la ligne Aix-en-Provence-Marseille,
– l’ouverture à la concurrence des TER, en 2025, qui permettra d’améliorer le confort des usagers et de diminuer la facture.