MARSEILLE : Renaud MUSELIER : « Tout simplement, je nous souhaite le retour à la vie » !
Aujourd’hui, mardi 19 janvier, Renaud MUSELIER, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président de Régions de France, a présenté ses Vœux à la Presse pour l’année 2021.
A cette occasion, le Président de la Région a fait une rétrospective de l’année écoulée et de comment la région est restée à l’action pour faire face aux crises économique, sociale et sanitaire depuis le mois de mars. Il a rappelé la situation sanitaire en France et a notamment fait un point sur la campagne de vaccination. Pour finir il a rappelé les engagements du Contrat d’Avenir Etat-Région 2021-2027 signé avec le Premier Ministre le 5 janvier dernier.
Discours de Renaud MUSELIER
Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur,
Président de Régions de France
Voeux à la presse
Marseille
Mardi 19 janvier 2021
Merci à chacune et chacun d’entre vous pour votre présence. Je suis très heureux de partager avec vous cette Cérémonie de Voeux à la presse. Ce sont des conditions auxquelles nous sommes maintenant habitués. On ne peut ni se saluer de vive voix, ni se retrouver, ni s’embrasser.
Je dois dire que nos voeux, il y a un an, étaient un peu plus joyeux, mais je vous souhaite encore une très belle et heureuse année 2021, à vous, à tous vos proches et à vos familles, à vos collègues dans les rédactions.
Voilà ce que je peux vous souhaiter de meilleur, au-delà de la santé pour tous, que l’on se retrouve, que l’on ait le bonheur d’être ensemble en 2021.
Je vous souhaite, je nous souhaite de retrouver ces petites joies dont la crise sanitaire nous a privé. Que les grands-parents retrouvent leurs petits-enfants et les serrent dans leurs bras sans crainte, qu’on puisse boire un café en terrasse le matin, déjeuner ensemble au restaurant, partager un verre le week-end dans un pub, pour les plus sportifs, pouvoir éliminer dans une salle de sport le lendemain. Je nous souhaite de retourner au cinéma, au théâtre, à l’opéra, ou à un concert, qu’on se serre dans les bras après un but ou un essai, au stade. Tout simplement, je nous souhaite le retour à la vie.
Et on va se battre pour y arriver.
En tout cas, avec la Région, nous traçons cette grande perspective pour 2021.
2020 aura été une année incomparable.
Nous avons fait face à la plus grande pandémie de l’ère contemporaine.
Nos concitoyens ont fait face à trois crises majeures. Une crise sanitaire, une crise économique et une crise sociale.
Du jour au lendemain, pour tous les élus locaux, du Maire rural jusqu’au Président de Région, il n’existait que deux questions. « Comment on aide nos concitoyens à traverser cette période, et comment on en sort le plus vite possible ? »
Pour cette année, ma perspective est claire. On va se battre de toutes nos forces pour sortir de cette crise, et revenir à la vie.
FACE AU COVID, LA REGION SUD A ETE A LA MANOEUVRE
Dans la première vague, nous avons engagé tous les moyens disponibles pour aider à faire face à l’urgence, mais aussi pour organiser la solidarité et la relance.
1,4 milliard d’euros d’investissement pour tous les territoires ont été prévus, dans le cadre d’un Plan que je vous présentais le 30 mars dernier. 14 millions de masques ont été acheminés par la Région, ainsi que des tonnes de gel hydroalcoolique et d’équipement pour les soignants, et des primes COVID ont été allouées pour les étudiants. De plus, des aides ciblées et massives dans tous les secteurs ont été mises en place, pour les entreprises, pour le monde de la culture, du sport, de l’événementiel, des transports, de la formation, sans laisser personne sur le bord du chemin.
Le Service de Presse de la Région vous a transmis une synthèse de ce bilan de la première vague. Vous vous en souvenez, mon idée était simple. Avec les autres Présidents de Région, nous avons choisi le « zéro polémique », en considérant que tout le monde avait été pris de court par cette pandémie, avec le réflexe du médecin urgentiste, ancien Ministre, dans l’urgence, pour sauver notre pays d’un effondrement brutal, il fallait que tout le monde joue la même partition.
Pourtant, entre les masques, la stratégie de dépistage, l’oubli total des soins et des traitements, il y avait déjà tout. Et dans la deuxième vague, nous avons payé le prix de ces erreurs du démarrage.
Pour ouvrir et fermer le pays, le Ministère de la Santé n’a jamais eu de doctrine stable. Je me suis beaucoup opposé à Olivier VERAN et au Conseil Scientifique. C’était le grand bazar des critères qu’on a changé tout au long de la crise pour justifier les décisions d’ouverture ou de fermeture. Mon équipe vous a transmis un document très clair, qui montre bien l’évolution de mars 2020 à janvier 2021.
On a eu droit à tous les critères. Disponibilité des tests, passages aux urgences, incidence, positivité des tests, taux d’occupation des réanimations, incidence pour les plus de 70 ans.
On a eu droit à tous les formats, du confinement, au déconfinement en deux étapes, puis le semi-reconfinement, le couvre-feu national puis renforcé localement, le déconfinement allégé etc.
On a eu droit à toutes les échelles, nationale, régionale, départementale, métropolitaine etc.
Dans cette période, la Région est restée à la manoeuvre. Ainsi, 146 millions d’euros complémentaires ont été débloqués pour aider les secteurs touchés, dont vous avez reçu la synthèse, avec des opérations comme « SAUVER NOEL » pour aider nos commerçants, nos restaurateurs et toutes les entreprises sinistrées.
En parallèle, pendant ces quatre mois, on a pris notre destin en main pour essayer de faire face.
NOTRE REGION A DEPLOYE UNE STRATEGIE SANITAIRE PRECISE
En lien avec l’Agence Régionale de Santé, avec qui je m’entends bien ici, nous avons mené beaucoup d’actions ensemble.
On a anticipé, avec l’analyse des eaux usées. Elle permet de savoir où les clusters vont apparaître avec une semaine d’avance. On s’est saisi les premiers en France de cette technologie.
Avec le Bataillon des Marins Pompiers de Marseille, nous déployons une cartographie régionale transmise chaque semaine aux Maires et à l’Agence Régionale de Santé.
Aux derniers résultats, la situation s’améliore un peu. Elle est stable à Toulon, en amélioration à Marseille et Briançon, et en légère dégradation à Nice.
On a contribué à la stratégie de dépistage. Nous avons apporté 165 000 tests dans la région :
– fin septembre, 10 000 tests sérologiques ont été distribués à 250 entreprises,
– depuis la mi-octobre, ce sont 11 machines de tests « PCR 20 minutes », qui ont été cofinancées pour les hôpitaux d’Aix-en-Provence, Manosque, Digne-les-Bains, Orange, Avignon, Grasse, Gap etc,
– depuis la mi-octobre, on a mis à disposition des brigades de tests par laboratoires privés pour les entreprises de la région, 215 d’entre elles y ont fait appel,
– depuis la rentrée, 50 000 tests, en partenariat avec l’Agence Régionale de la Santé, ont été mis en place pour dépister les publics jeunes, lycéens, CROUS, avec la Croix-Blanche,
– avant les fêtes, 100 000 tests antigéniques ont été donnés à l’Ordre Régional des Pharmaciens, pour anticiper la ruée vers les tests,
– en décembre, nous avons lancé une plateforme acheteur/producteur. 85 entreprises l’ont utilisée pour 80 000 tests achetés.
Nous voulons être précurseurs sur les auto-tests. Partout dans le monde, en Israël, aux Etats-Unis d’Amérique, en Chine, on a une vraie stratégie qui permet de s’auto-tester chez soi, dans la rue et dans les lieux publics.
C’est l’avenir, on finit toujours par pouvoir s’auto-tester, que ce soit pour une grossesse ou pour des centaines de pathologies comme le diabète.
C’est aussi ce qui nous permettra de revenir à la vie. Je le répète, nous avons été la première Région de France à lancer un appel d’offres pour 500 000 auto-tests salivaires. Nous attendons la validation de la Haute autorité de Santé.
Enfin, j’ai tiré la sonnette d’alarme sur la vaccination, trois fois, aucune réponse :
– le 25 août, j’ai écrit à Olivier VERAN pour l’encourager à acheter des vaccins,
– le 17 novembre, je l’ai relancé pour que la France n’hésite pas à passer des commandes directement car on prenait du retard sur le reste du monde,
– le 25 novembre, les Territoires Unis (cosignature), ont proposé à Olivier VERAN de devenir le « QG opérationnel de la vaccination », proposant aide et assistance dans la campagne.
LA PENURIE A ENTRAINE LA FRENESIE
Observons les chiffres internationaux :
– aux Etats-Unis d’Amérique, 12,2 millions de personnes ont été vaccinées,
– au Royaume-Uni 4,5 millions de personnes,
– Israël 2,5 millions,
– Italie et Allemagne, 1,2 million,
– En Espagne, 900 000,
– En France 480 000.
Regardons les chiffres nationaux en pourcentage de personnes vaccinées par région, par exemple :
– Normandie, 1,09 %,
– Grand-Est : 0,80 %,
– Ile-de-France : 0,71 %,
– région Sud : 0,66 %, mais nous connaissons la plus forte hausse entre le 11 et le 19 janvier.
Passons à la situation régionale. 96 centres de vaccination sont présents dans la région Sud :
– 27 dans les Bouches-du-Rhône,
– 13 dans le Var,
– 11 dans le Vaucluse,
– 31 dans les Alpes-Maritimes,
– 10 dans les Alpes-de-Haute-Provence,
– 4 dans les Hautes-Alpes.
A ce jour, 33 000 personnes ont reçu une première injection. D’ici à la fin février, 284 000 doses de vaccin PFIZER auront été livrées en région.
Pour être clair, d’ici à la fin du mois de février, 142 000 personnes pourront être vaccinées sur 600 000 personnes éligibles et 5 millions d’habitants.
En termes de rythme moyen, cela revient à 85 injections possibles par centre et par jour. Ça veut dire qu’on a élargi le spectre des « vaccinables » sans avoir les doses suffisantes, sans compter les potentiels retards de Pfizer, en attendant le vaccin produit par MODERNA. Là aussi, la doctrine a brutalement changé entre le 27 décembre et la rentrée. Le Président de la République a haussé le ton le premier, dès le 31 décembre. Le Professeur Axel KHAN a dénoncé la lenteur de notre campagne. Et nous, les Présidents de Régions, nous avons indiqué que nous étions prêts à accélérer si on nous donnait les doses, ou si on nous permettait d’acheter des vaccins. Hier soir, j’ai échangé avec plus de 100 Maires des Bouches-du-Rhône, il en ressort que la situation sur le terrain est très difficile car tous les créneaux sont déjà pleins, et les Français se retournent vers leurs Mairies sans comprendre pourquoi ils ne peuvent pas être vaccinés. On n’a pas le droit à l’erreur, la vaccination, c’est la lumière au bout du tunnel et le retour à la vie. Le Ministère de la Santé a accepté de répondre favorablement à deux des propositions des Régions de France, avec notamment un Comité Régional Agence Régionale de Santé-Préfet-Région-Ordres. Maintenant, il faut accélérer et clarifier ce qui va être possible et ce qui ne le sera pas. Les Maires qui ont pris la responsabilité d’ouvrir des centres de vaccination sont furieux.
POUR LES SIX MOIS A VENIR, REVENONS-EN A LA MEDECINE !
En tant que soignant de plus de 50 ans, j’ai donc été vacciné ce matin. C’était mon tour, et j’ai voulu donner l’exemple. Les Français attendent cette vaccination. Ils sont 54 % à vouloir être vaccinés, ce qui représente une hausse 15 % en quelques semaines.
Ils se prononcent même en faveur du passeport vaccinal pour certains cas.
Je rappelle très simplement que les vaccins ont fait progresser la science et sauvé des centaines de millions de vies depuis le 19ème siècle :
– la variole d’abord, soignée avec le premier vaccin du monde, crée en 1796, qui causait 2 millions de mort par an le siècle dernier et plus aucun cas sont recensés aujourd’hui,
– n’oublions pas la rage, avec le vaccin créé par Louis PASTEUR en 1885, éradiquée en Europe et en Australie grâce à ce vaccin,
– la tuberculose, qui tuait 3 millions de personnes par an le siècle dernier, et qui a reculé de moitié depuis, grâce à de grandes campagnes de vaccination de l’Organisation Mondiale de la Santé,
– ou encore la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, dont nous sommes débarrassés grâce au DT-Polio en France.
On veut tous revenir à la vie, on veut apprendre à vivre avec ce virus, et enfin, la vaccination apparaît comme une lumière au bout du tunnel. Mais cela veut dire une chose simple, on n’a pas le droit à l’erreur, il faut accélérer.
Je demande qu’on en revienne aussi aux soins.
L’immunité collective n’arrivera pas avant plusieurs mois. En attendant, on a des malades à traiter. Depuis le début de cette crise, les soignants sont les seuls à nous avoir fait progresser.
Au printemps dernier, ils se sont tous retrouvés seuls, démunis et sans équipement, face à une maladie dont on ne savait presque rien. Sans masques, sans gants, sans visières de protection, ils ont pris en charge des centaines de milliers de patients, en essayant de soigner.
Au fil des mois, les équipements sont arrivés, les soignants ont fait progresser la prise en charge. Grâce à eux, et uniquement grâce à eux, des progrès considérables ont été réalisés et des milliers de vies sauvées.
Le taux de mortalité dans les hôpitaux a été divisé par deux depuis fin avril, et beaucoup moins de malades sont passés de l’hospitalisation à l’entrée en réanimation. Le taux de mortalité dans ces mêmes services de réanimation est passé, de février à mai 2020, de 42 à 25 %.
Nous le devons aux médecins et aux soignants, confrontés sur le terrain aux patients, qui ont privilégié le recours à la cortisone, aux anti-coagulants, et qui les ont placés sous oxygène plus tôt, avant intubation.
Il faut revenir aux soins, on a sauté l’étape traitement, en passant du diagnostic à la vaccination. Or la vaccination et les traitements se complètent. Ceux qui les opposent se trompent et vont à l’encontre des principes de la médecine.
DANS LES MOIS QUI VIENNENT, NOUS ALLONS PREPARER LE RETOUR A LA VIE
Depuis le début de la crise, on a eu le réflexe de fermer dès qu’on pouvait. C’est vrai que c’est beaucoup plus facile de verrouiller que de préparer l’ouverture. Et trop souvent, j’ai entendu qu’on ne pouvait pas ouvrir car on ne savait pas vraiment si c’était dangereux ou pas. Les études se contredisent, ou pire, comme celle de Monsieur FONTANET, Membre du Conseil Scientifique, elles concluent à la fermeture des restaurants alors que l’étude est faite au moment où les restaurants sont déjà fermés. On n’a aucun recul sur les chaînes de contamination. Et pendant ce temps, on a des secteurs entiers en souffrance et en détresse, et la vie des Français en berne. Etudiants, professionnels de l’hôtellerie-restauration, monde de la culture, de l’événementiel, du sport, stations de ski etc.
Pour tous ces secteurs, je veux que ma Région soit celle des perspectives. Avec un seul mot d’ordre, expérimentons dans les secteurs fermés.
Prenons 10 théâtres, 10 cinémas, 2 opéras. Prenons 20 salles de sport, réparties dans tout le territoire, 3 stations de ski. Organisons des concerts expérimentaux dans des salles adaptées, des évènements-témoin dans des Palais des Congrès, ouvrons. Allons plus loin, prenons 20 restaurants, de l’étoilé à la brasserie de village, avec des protocoles stricts, appuyés par une expertise scientifique précise qui pourra en tirer des conclusions claires.
On teste à l’entrée, on maintient les distances et le port du masque, ou non, et on voit scientifiquement ce que cela donne en termes de contamination.
Si on est capable de donner du placebo à des patients COVID pour s’assurer qu’un traitement marche ou non, alors on doit pouvoir faire des expérimentations sur la base du volontariat qui permettront de sauver notre vie économique et sociale !
Appuyons-nous sur une expertise scientifique, avec l’INSERM ou un institut capable. A Marseille, 2 concerts vont être organisés en février sur ce modèle. La Biennale des Arts du Cirque, avec un spectacle le 5 février, pourrait être concernée.
La Région est prête à financer massivement ces événements, et à les organiser. N’oublions pas que nous sommes la première région de France en termes de festivals. Que va-t-on faire cet été si nous ne savons pas ce qui protège et ce qui ne protège pas ?
On va permettre à la vie culturelle et sociale de reprendre ses droits.
UN DERNIER MOT SUR LE CONTRAT D’AVENIR 2021-2027
Ce Contrat est fondamental pour l’avenir de tous nos territoires. Nous l’avons signé, à Toulon, avec le Premier ministre, le 5 janvier dernier. On finira bien par prendre le dessus sur la maladie, et à ce moment-là, ces 5,1 milliards d’euros seront déterminants, les 10 milliards d’euros de Fonds européens que nous visons, aussi. Quand on annonce 5 milliards d’euros, le réflexe pour tous les élus est immédiat. « Combien pour mon territoire ? Combien pour ma ville, mon intercommunalité, ma métropole, mon département ? Combien pour mes entreprises, mes artisans, mes universités ? ».
Et pour nos concitoyens, c’est encore plus clair. « Qu’est-ce que je vais obtenir de ces grands investissements ? En quoi est-ce que ça va changer ma vie ? »
Les grands chiffres n’ont de valeur que si on peut mettre en face une stratégie, une ossature, des moyens concrets, un mode d’emploi clair, un calendrier et des résultats quantifiables.
Notre Contrat d’avenir s’articule autour de douze axes très clairs :
– 1,6 milliard d’euros pour avoir une « COP d’avance » en région Sud,
– 707 millions d’euros pour l’équilibre et la solidarité des territoires, le soutien aux espaces urbains et ruraux,
– 587 millions d’euros pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation,
– 449 millions d’euros pour la santé, avec la télémédecine, la lutte contre les déserts médicaux, le soutien au SAMU,
– 148 millions d’euros pour le tourisme, la mer et le littoral,
– 94 millions d’euros pour la culture, pour le Patrimoine, les grands équipements et les grands Festivals,
– 85 millions d’euros pour le développement économique, avec l’aide aux entreprises, la réindustrialisation sur notre territoire et le soutien pour le « Fabriqué » en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ils viennent s’ajouter aux 450 millions d’euros que nous engageons chaque année, sur nos compétences, pour les entreprises de Provence-Alpes-Côte d’Azur,
– 831 millions d’euros pour la formation professionnelle,
– 266 millions d’euros pour le volet métropolitain dont 100 millions d’euros que nous avons obtenus dans une négociation supplémentaire avec l’Etat une semaine avant Noël,
– 44 millions d’euros pour l’aménagement des massifs alpins,
– 10 millions d’euros pour l’aménagement du Rhône,
– 307 millions d’euros pour la reconstruction des Vallées sinistrées des Alpes-Maritimes avec la reconstruction des stations d’épuration détruites, la réparation de la ligne Nice-Tende, l’accès au tunnel de Tende.
La méthode est claire, l’Etat fait avec la Région, la Région fait avec les territoires. La stratégie est fixée entre le Préfet de région et le Président de Région. Les projets sont présentés dans un Comité départemental avec Préfet de département, Président du Conseil départemental et élu régional. Les arbitrages sont faits au niveau régional dans un Comité d’Engagement coprésidé par le Président de Région et le Préfet de région, en présence des forces vives du territoire.
Je vous remercie.